ASSEMBLÉE VENDREDI 7/11 A 13H

jeudi 6 novembre 2008, par CGT.ST-STE

  • Compte- Rendu de la réunion du 30/10 … Les manœuvres de la direction.
  • Reclassements, licenciements abusifs de collègues … Où en est-on ?
  • Et si on ne se laissait pas faire ?

Jeudi 30 octobre, réunion entre la direction (M. Denjean, Mme Segura) et les syndicats de ST et ST-NXP-Wireless.
La direction a manœuvré. Elle ne voulait pas d’une expertise demandée par le CCE de NXP-Wireless sur la fusion avec EMP. Elle a menacé notamment nos collègues de la CFDT de NXP-Wireless s’ils ne renoncaient pas à leur demande. A la place de cette expertise prévue dans la loi, elle a exigé un « accord », où tout serait bien cadenassé et où seraient mélangées l’expertise et la fameuse Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), qui est un moyen permettant de mettre les gens dehors sans bruit …

Certes elle a démenti le fichier-aux-330-postes-supprimés, mais elle refuse de s’engager sur le maintien de tous les emplois. Au contraire elle tient lors de cette réunion du 30/10 un langage inquiétant (nous en parlerons en assemblée). Pourquoi ce mélange de chaud et froid ? Sans doute parce que dans le même temps, la direction attend les subventions pour Crolles et Grenoble… Des annonces trop rapides, trop brutales, feraient « tâche » !

Toutefois, deux stratégies syndicales vont s’opposer face aux menaces de suppression des emplois en doublon. Soit, entrer dans une négociation de gestion prévisionnelle des départs volontaires au début, licenciements collectifs ensuite. Soit, refuser cette négociation, et peser par tous les moyens pour développer et soutenir l’activité dans un environnement économique qui va se dégrader.

La réponse des salariés et de leurs syndicats doit être CLAIRE :
  • La direction doit accepter les expertises légales sans chantage à un accord sur la GPEC !
  • La direction doit s’engager publiquement, au plus haut niveau (PDG), au maintien de l’emploi sur tous les sites, au reclassement sur site de toute personne dont le poste serait supprimé.
  • Cet engagement doit être validé au plus niveau par les pouvoirs publics.

De plus, nous avons DÉJÀ des problèmes d’emplois .

  • Les personnes de Display et de HPE ne sont toujours pas totalement reclassées.
  • Plusieurs personnes sont victimes de procédures de faux-licenciement individuels. « Faux », car absolument pas « individuels », mais résultants au contraire d’une décision collective de la direction de se débarrasser d’un certain nombre de collègues déstabilisés pour une raison ou une autre.
  • Des départs proposés via GAMAE : la CGC dénonce un détournement de l’accord GAMAE qu’elle a signé. Hélas non, cet accord n’est pas détourné. Il est tout simplement appliqué, et ce, jusqu’à la dernière page. La CGT l’avait étudié, et l’avait jugé très insuffisant en ce qui concerne les reclassements internes, et inacceptable pour l’importante part consacrée aux départs encouragés. C’est pour cela qu’elle ne l’avait pas approuvé. La CGC ne peut pas dégager aussi facilement sa responsabilité d’un accord qu’elle a signé.

Aujourd’hui, face à une direction agressive et manœuvrière, la réponse des salariés doit être la MOBILISATION DANS L’ENTREPRISE ET À L’EXTÉRIEUR

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Site en travaux

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