LE 29 ENSEMBLE ON DIT « STOP »

jeudi 15 janvier 2009, par CGT.ST-STE

Nous lisons tous les jours de nouvelles annonces de plans sociaux, de licenciements, de congés forcés.
Et des annonces de réduction de dividendes ? De réduction de rémunération de dirigeants ? Vous en lisez beaucoup ? Concernant les dividendes, il semblerait que le débat s’ouvre enfin (aujourd’hui même dans la presse). Nous avons tous en tête les milliards déversés pour sauver les banques, les aides aux entreprises. Et les mesures pour bloquer –au moins provisoirement – les plans sociaux ? Pour éviter le chômage partiel ou à défaut éviter les pertes de salaires ? Pour relever les salaires, réduire les inégalités ?

Ce qu’il y a d’extraordinaire aujourd’hui c’est le décalage entre les raisons de la crise – la financiarisation à l’extrême de l’économie, la spéculation qui s’en est suivie, le déséquilibre excessif dans la répartition des richesses – et les mesures prises, qui visent en fait à maintenir la situation en l’état ! La priorité est toujours au maintien des « marges » excessives, aux délocalisations-pour-obtenir-le-moindre-coût, aux dividendes « intouchables », aux rémunérations disproportionnées des dirigeants.

Le 29 janvier, tous les syndicats appellent tous les salariés, du public, du privé, les enseignants, les chômeurs… à se mobiliser pour stopper cette logique. Pour demander une politique et des mesures différentes, donnant la priorité à l’emploi, au pouvoir d’achat, à la réduction des inégalités.

Le 29 n’est pas une « nouvelle journée d’action » après d’autres. Il s’agit d’être suffisamment nombreux pour reprendre confiance. Créer un rapport de forces pour commencer à faire entendre la voix des salariés. Pour peser sur les choix économiques qui nous concernent tous.

À ST LE 29/01 : ras-le bol

Ras-le-bol à ST de :

  • la politique purement financière
  • les gens poussés au départ
  • les congés imposés, le chômage partiel
  • les réductions de coût
  • nos salaires qui ne suivent pas l’inflation, les notations qui stigmatisent

Ras-le-bol de la situation générale en France :

  • les hôpitaux publics en crise
  • l’école en crise
  • le logement en crise
  • le chômage qui augmente

Ras-le-bol du système financier mondial :

  • les bénéfices énormes pendant que ça marche, l’aide de l’Etat quand ça marche plus
  • les banques qui font encore plus de bénéfices aujourd’hui, mais qui ne prêtent plus
  • les patrons qui s’accordent des salaires faramineux, et les parachutes dorés quand ils sont virés
Pour exprimer ce RAS-LE BOL généralisé, IL FAUT QUE NOUS SOYIONS TRES NOMBREUX LORS DE LA MANIFESTATION DU 29 JANVIER