RETRAITES : NOUS SERONS DANS LES MANIFS LES 2 ET 12 OCTOBRE

jeudi 30 septembre 2010, par CGT.ST-STE

 Le gouvernement minore les réactions des salariés

Dans les cinq manifestations organisées le 23 septembre en Isère, la police a compté plus de manifestants que le 7 septembre (entre 20 et 30% supplémentaire). Il en est ainsi dans tous les départements français et lors des 240 manifestations organisées. Mais au soir du 23, le ministère recensait moins de manifestants que le 7 !

Sans doute au prétexte que les fonctionnaires de l’Etat étaient moins nombreux en grève. Faut-il rappeler que ceux-ci se voit amputés d’une journée de salaire systématiquement et qu’ils n’ont pas la possibilité de faire 2h de débrayage par exemple. On peut donc comprendre, sans que cela veuille dire qu’ils étaient moins nombreux dans les manifs …

Alors que les salariés soutiennent de plus en plus nombreux -au moins deux sur trois- la mobilisation en cours contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, les ministres à l’unisson continuent d’affirmer que « tout le monde a bien compris qu’il faudrait travailler plus longtemps pour financer nos retraites ». On appelle ça la méthode Coué …

 Coup de torchon, n’attendons pas 2012 !

Les mesures antisociales n’arrivent pas seules : la réforme des retraites n’est pas encore bouclée que d’autres mauvaises nouvelles se font entendre du côté de l’Assemblée Nationale.

La mobilisation doit monter d’un cran

Malgré l’opposition de tous les syndicats, soutenus par une large majorité de salariés, le gouvernement s’obstine à passer en force son projet de réforme des retraites. Ce projet qui est celui du patronat n’a fait l’objet d’aucune négociation ce qui fait de la procédure employée un déni total de démocratie.

Ainsi en prenant en compte les seules solutions proposées par le MEDEF, et rejetant sans débat les propositions alternatives, le gouvernement se met au service exclusif des intérêts d’une minorité contre l’intérêt général.

Pour faire passer sa réforme, il use des ficelles les plus grossières en tentant de faire croire qu’un nombre croissant de salariés comprennent et acceptent les sacrifices demandés.

Nous n’avons pas choisi ce bras de fer mais nous n’avons pas d’autre choix que de nous y opposer. Et puisque le débat tourne autour de la participation aux manifestations, il devient impératif que ceux qui les voient avec sympathie viennent grossir les rangs des manifestants.
L’ampleur des prochaines journées d’action sera déterminante pour faire reculer ce gouvernement.

Une victoire des salariés sur la réforme des retraites serait un point d’appui considérable pour freiner les ardeurs du gouvernement concernant les prochaines mesures sur le financement de l’assurance maladie, la réforme de la médecine du travail, la loi sur l’énergie électrique (NOME) ou le débat sur la fin des 35H qui revient à nouveau.

Le gouvernement cherche à passer en force et impose un calendrier serré. IL est possible, voire probable, que l’assemblée nationale et le Sénat décident de ne pas tenir compte de l’opinion du pays et votent cette réforme injuste. Quoi qu’il en soit, il n’est pas de gouvernement qui puisse durablement résister à une mobilisation sociale forte. Le gouvernement de M. Villepin a eu beau faire voter dans la précipitation la loi instituant le CPE (contrat première embauche), il a du revenir en arrière face à la contestation. C’est maintenant et dans les semaines à venir qu’il faut se mobiliser et agir avec force, sans attendre 2012.

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