Pour défendre nos emplois, pas de temps à perdre : RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION

lundi 17 décembre 2012, par CGT.ST-STE

MARDI 13 H RASSEMBLEMENT DEVANT LE G
PUIS DEPART POUR LA PREFECTURE (14H30 à la Préfecture)

ST et STE ensemble !

Les annonces de ST laissent dans l’incertitude totale les collègues de STE (5000 dans le monde, dont 1100 en France à Grenoble et au Mans). Incertitude sur l’avenir et sur les emplois. Le calendrier est plus que flou.

Il est indispensable de prendre les devants et d’obtenir des garanties pour l’emploi.

Garantir les emplois passe par une stratégie industrielle fournissant durablement du travail à tous.

Tout le monde est concerné : les annonces de M. Bozotti menacent aussi les emplois ST.

Plusieurs activités de ST Grenoble (Packaging, Test…) et de Crolles dépendent en bonne partie de STE. L’unité Crolles-300 est chargée à 50% par STE… La R&D de Crolles est tractée par STE. C’est la téléphonie qui est la première utilisatrice de la technologie FDSOI, qui est aussi importante pour SOITEC.

L’objectif d’imposer une réduction des dépenses d’exploitation et une forte rentabilité à chacun des deux segments de ST menace la partie logique. Car celle-ci est aujourd’hui en difficulté.

Enlever la partie téléphonie de la partie logique réduirait considérablement la base de ce secteur et empêcherait les synergies. C’est une aberration économique. Que M.Bozotti soulignait lui-même il y a six mois !!!

Ce n’est pas parce que la direction a fait de nombreuses erreurs tout au long de « l’aventure STE », qu’il faut aujourd’hui faire une croix sur la téléphonie mobile ! Il faut revenir sur la « décision » annoncée. Une décision purement financière, de très très court terme.

Pourquoi faut-il interpeller le gouvernement ? Grace au « pacte d’actionnaires » les deux Etats, France et Italie, doivent obligatoirement valider les grandes décisions stratégiques de ST.

C’est donc bien en premier lieu le gouvernement qu’il faut interpeller, à la fois pour garantir les emplois, et pour modifier la stratégie industrielle et la gestion de ST.

La Ministre iséroise Mme Fioraso s’est exprimée à la radio et a dit avoir entendu que ST reprendrait les équipes STE. Mais la direction de ST ne confirme pas. Ces propos ne sont donc en aucun cas des garanties.
On ne sait rien non plus des négociations « secrètes » de Nano 2017, ni du rapport « secret » que le gouvernement a commandé au cabinet américain IBS sur les semi-conducteurs en France.

Ne pas attendre passivement les prochaines étapes, interpeller le gouvernement - et ses Ministres - qui fait les morts, c’est le but de la première action que nous proposons pour mardi. Première action car une suite est nécessaire : avec les collègues du Mans, des autres sites STE hors France, avec les collègues ST de l’Isère et d’ailleurs, avec SOITEC…

Défendons nos emplois, défendons l’industrie micro-électronique.



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Comment accepter ?

Que l’Etat ait déversé des milliards de subventions à ST et que cette dernière se comporte comme n’importe quelle société privée, coupant les branches en difficultés pour augmenter la rentabilité et continuer à verser des dividendes ?
Que les Etats Français et Italiens tolèrent que ST se soit désinvestie des mémoires, n’investisse qu’au compte-goutte dans les Fabrications, et veuille quitter un marché majeur comme la téléphonie (environ 20% du marché total des semi-conducteurs) ?

Comment un gouvernement qui prétend « redresser » l’industrie peut accepter une telle déconfiture ? Comment l’Etat actionnaire peut- il être aussi inactif ? Mittal, PSA, Alcatel, ST… STOP !

Repreneur … Dépeceur , Non Merci !!

L’incroyable s’est produit ! Nous nous battions contre un désengagement partiel. Mais un départ total de l’entreprise fondatrice de STE, au métier commun, sans proposer de solution et sans examen des conséquences pour ST, là, ils ont fait le pire ! Avec un mépris total du travail des gens, des efforts fournis à STE et ST, prenant le risque d’annuler les premiers résultats de vente ! Et il faudrait maintenant, sagement, « attendre un repreneur » ?

S’il y avait un « bon » repreneur, ST ne voudrait pas quitter le navire ! Quand on parle de repreneur, il faut comprendre dépeceur ! Nous ne voulons pas d’un repreneur qui mènerait STE dans le mur quelques mois après. Nous voulons un plan d’avenir, appuyé sur une vraie politique industrielle, crédible, avec les moyens nécessaires pour travailler. Cela passe par des moyens humains et industriels suffisants pour pouvoir sortir les produits. Cela passe aussi par un renouvellement en profondeur de la direction.

Conséquence : il faut au minimum garantir le rapatriement des emplois STE à ST. Et il faut revenir sur le choix de se désengager de la téléphonie.

Ils ont préparé leur coup en douce :

Ces derniers mois, ST a fait son marché dans STE en rapatriant - en plus de Sophia et sur d’autres sites - plus de 250 salariés à Grenoble, dont une partie du labo qualité en demandant l’avis des élus juste une semaine avant le 10 décembre. Egalement l’externalisation des serveurs. D. Lamouche nous explique que le désengagement était en quelque sorte inclus dans sa communication d’avril. Ils ont donné des cours de formation au management sur « l’acceptabilité » : au début des salariés seront en colère puis ils vont se résigner. Cependant les salariés STE auront peut être eu juste une semaine pour le faire (les forums de discussion sont finis). Maintenant il faut être « focus ». Sur le très très court terme : arrêt de tous les projets ? Ne travailler que sur le modem ? Faire un maximum de slides pour un repreneur ? On va vite avoir les consignes.

Morceau de bravoure, le discours de la Direction en CE de STE : la Direction et les syndicats ne doivent pas sur inquiéter les salariés, par exemple il faut expliquer que les salariés ne seront pas licenciés le premier janvier.

SCHIZOS ?

Message du 14/12 de la responsable industrielle de Crolles , Mme J.Garnier
Cher tous, Nous sommes heureux de partager avec vous une excellente nouvelle : les premières puces entièrement fonctionnelles du 8580 ont été testées à Grenoble (…) Nous remercions toutes les personnes pour leur engagement permettant ce pas vers le futur(…)La semaine prochaine nous célèbrerons cette bonne nouvelle (…)

Qui sont les « boulets » ?
« STE était un boulet »… entend-on parfois dans le management de ST..

  • Et les dividendes, ce n’est pas un « boulet » ? 340 Millions en 2012 à comparer aux 400 Millions de perte à la charge de ST pour STE ! Mais STE apporte une charge aux Fabs avancées, justifie le travail de la R&D techno, et est un marché d’avenir majeur, en synergie avec les autres secteurs multimédia.
  • Et que dire du Top Management ? Le chiffre d’Affaires de ST (avec STE) est inférieur à celui de 2004 ! ST a dégringolé dans le classement des sociétés de semi-conducteurs ! Et pendant ce temps, les rémunérations du PDG et du staff se sont envolées !
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