RENTREE 2007 : SUPPRESSIONS D’EMPLOIS A CROLLES

mercredi 3 octobre 2007, par fennec

A CROLLES , NXP ET FREESCALE CONTINUENT A SUPPRIMER LES EMPLOIS DE NOS COLLEGUES

En cette rentrée 2007, des collègues se retrouvent donc face au licenciement. De plus, la poursuite de cette hémorragie affaiblit notre industrie.

A NXP, la direction n’a toujours pas ouvert les procédures légales de consultation du CE (livres 4 et 3) sur la fermeture du site !! La grande majorité des 250 salariés ont démissionné, mais un certain nombre l’ont fait sans avoir d’emplois, victimes du chantage à la prime de départ (la direction a conditionné la prime à une démission avant le 31/8). D’autres ont subi de fortes pertes de salaires. Une vingtaine de salariés CDI n’ont pas démissionné et sont sans emploi. Parmi eux, un Comité d’Entreprise a été réélu. L’objectif de ces salariés est d’obtenir, en plus des indemnités de départs, un reclassement réel. Une bonne partie souhaite que ce soit à ST. Ailleurs pour les autres.

A FREESCALE, alors que l’accord IBM-ST se fixe comme un des objectifs de convaincre les sociétés du consortium d’utiliser la fab de Crolles-2, Freescale, membre du consortium, dit que cet accord ne change rien à sa décision à ce jour. Il semble que Freescale ne veuille plus utiliser la Fab en 2008. Pour les technos dérivées, la direction admet qu’elles pourraient être développées à Crolles ou au Léti, mais dit ne pas avoir pris de décision. Sur la centaine de salariés français à l’effectif , une quarantaine reçoivent actuellement une lettre de licenciement, et n’ont pas d’emplois.

Nous jugeons que les trois sociétés ont le devoir – elles ont reçu des subventions massives – et les moyens de fournir des emplois à la soixantaine de salariés
En particulier, ST doit faire une offre de poste à chacun de ces salariés, nos collègues de l’ex-Alliance.

Le préfet de l’Isère qui s’était engagé en mars à revoir les syndicats ne l’a toujours pas fait. Nous lui redemandons d’intervenir pour que tout le monde ait un poste lui convenant.