OUI au développement de l’emploi à ST&STE ! OUI à une politique sociale qui motive les salariés !

samedi 28 novembre 2009, par CGT.ST-STE

LORS DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE DU 25 NOVEMBRE LA CGT A REJETE L’ACCORD DE SUPPRESSION D’EMPLOIS DIT DE « DEPART VOLONTAIRES ANTICIPES ».

La micro-électronique est en grand danger en France et en Europe ; or elle est l’industrie de base des nouvelles technologies ; il faut la développer, non la réduire ; les pouvoirs publics soutiennent financièrement ST et STE dans ce but.
Nous sommes donc opposés à toutes les suppressions d’emplois, y compris celles dites sur « volontariat », à partir du moment où les départs ne sont PAS remplacés.

ST et STE reçoivent de L’ARGENT PUBLIC POUR CREER DES EMPLOIS ET ELLES L’UTILISENT EN PARTIE POUR EN SUPPRIMER : c’est totalement inacceptable.

La direction persiste à vouloir fermer Caen, et à renvoyer des sous-traitants. Dans l’article 3.3 de l’accord elle inscrit : « Si le nombre de départs volontaires est inférieur à 50, il aura lieu de procéder à des départs contraints par désignation ». Elle précise que le pôle isérois « visé par la Convention « Nano 2012 » n’est pas concerné par ces éventuels licenciements.

C’est effectivement la moindre des choses au vu de l’engagement pris avec NANO2012. Mais l’accord ne prévoit pas le remplacement des départs volontaires de Grenoble- Crolles, ce qui est contradictoire avec l’engagement de CREER 660 emplois en Isère. Les débats du CCE ont montré que la direction n’était pas claire sur la façon de respecter cet engagement.

En menaçant d’y désigner des licenciés, la direction fait planer une EPEE DE DAMOCLES sur les autres sites de STEricsson. C’est intolérable. ST et STE doivent s’engager sur le développement de l’emploi sur TOUS les sites, et pas seulement en Isère. Ceci vaut pour STEricsson (Caen, Le Mans, Sophia, Paris, Rennes) mais aussi pour les sites de ST hors-Isère (Rousset, Tours, Rennes, Paris, ..). Une micro-électronique réduite à ST et à l’Isère mourrait rapidement.
La direction veut en prime associer les syndicats par voie D’ACCORD et de CHANTAGE à ses projets de suppressions d’emplois. Un SCANDALE supplémentaire !!

Les incitations financières proposées par cet accord sont un encouragement à QUITTER l’entreprise. Ceci est renforcé par les POLITIQUES ANTI-SOCIALES SUBIES PAR LES SALARIES QUI RESTENT : zéro augmentation, manque de moyens, pression sur les congés et autres contraintes etc.

A L’INVERSE nous avons besoin de CREATION D’EMPLOIS ET D’UNE POLITIQUE SOCIALE DE POINTE pour nous MOTIVER.

LA CGT APPELLE LES SALARIES QUI VEULENT DEFENDRE LEUR INDUSTRIE, LEURS EMPLOIS, LEURS SITES, MAIS AUSSI UNE POLITIQUE SOCIALE CORRECTE A SE SYNDIQUER ET A SE BATTRE ENSEMBLE.
NOUS AVONS BESOIN D’IDEES CLAIRES, D’ENERGIE, D’ACTIONS FORTES FACE A NOS DIRECTIONS ET VIS-A-VIS DES POUVOIRS PUBLICS. NOUS AVONS BESOIN D’AGIR A TEMPS.

COMMUNIQUE CGT ST France 27/11/2009

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