En 2011, je me syndique !

samedi 23 avril 2011, par CGT.ST-STE

2010 a été marqué par un mouvement social hors du commun. Des millions de salariés, de tous secteurs, de tous âges, ont participé à 10 journées interprofessionnelles de manifestations pour les retraites, certains pour la première fois de leur vie.

Mais posons-nous la question : et si nous avions été plus nombreux, plus organisés, à ST comme partout, le rapport de force n’aurait-il pas basculé ?

Sans doute beaucoup ont-ils pensé cela, car on constate depuis septembre 2010 un regain d’adhésion à la CGT. Alors, pourquoi pas vous ?

 Se syndiquer, à quoi bon ?

Rien n’est inéluctable. Il est toujours possible de faire changer les choses. Par l’action collective, on défend mieux ses intérêts. Les grandes conquêtes sociales - congés payés, retraite, sécurité sociale, 35H - ont été obtenues par un mouvement social fort, avec une CGT puissante.

Le patronat cultive l’individualisme, pour tenter d’opposer les salariés entre eux. Pour faire échec à cette logique de mise en compétition, le syndicat est le lieu naturel pour que les salariés s’organisent pour défendre leurs droits et leur avenir.

 Je vote, ça suffit !

C’est vrai, voter c’est déjà agir. Mais si tous ceux qui font confiance à la CGT y adhéraient, nous serions ensemble bien plus forts ! Face aux employeurs, ou à un gouvernement, si nous voulons peser, être entendus, négocier dans de bonnes conditions, n’oublions jamais : notre force, c’est notre nombre, et notre capacité à nous organiser.

 Je n’ai pas le temps …

Vous pouvez très bien vous syndiquer sans vous mettre spécialement en avant. En adhérant, vous faites simplement +1, et cela compte, ce sont des forces supplémentaires pour le syndicat. C’est un nombre plus grand de salariés informés qui peuvent discuter au café et « faire remonter » des préoccupations, des réflexions ou des informations. C’est au final un syndicat plus efficace.

La CGT est le 1er syndicat en terme électoral au plan national. Elle pèse 34% aux élections Prud’hommes, 41% dans l’industrie. Elle est forte de plus de 700 000 adhérents.
A ST-France, la CGT est présente sur les sites de Montrouge, Rousset, Tours, Crolles, Grenoble. Elle représente 30% des voix aux élections professionnelles.
A Grenoble, la CGT est présente dans toutes les catégories de personnel (ingénieurEs et cadres, ATAM, administratifVEs, opérateurRICEs), et représente 66 % (OATAM) et 45% des voix (I&C).

 Je n’y connais rien

Il n’y a pas « ceux qui savent » et les autres. A la CGT, le syndicat, ce n’est pas une affaire de spécialiste : c’est l’affaire de tous, et on apprend tous ensemble. Être syndiqué, c’est être mieux informé sur ce qui se passe dans l’entreprise, sur ses droits. C’est être mieux soutenu si besoin.

 Se syndiquer, c’est dépassé

Jamais cela n’a été autant d’actualité, ne serait-ce que pour résister aux attaques contre les droits et acquis des salariés.

Le syndicat est un acteur important de la vie de l’entreprise, à travers ses syndiqués et ses représentants du personnel. Se syndiquer, c’est aussi une expérience enrichissante qui permet à chacun d’aborder de nombreux sujets. Le syndicalisme, c’est aussi un bon moyen d’être informé de la marche de son entreprise, et de peser sur ses évolutions.

La CGT agit avec d’autres syndicats en Europe, au sein de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), et dans le Monde au sein de la Confédération syndicale internationale (CSI). La CGT est membre fondateur de l’association ATTAC et elle participe aux forums sociaux qu’ils soient mondiaux ou locaux.

 La CGT, c’est le syndicat des ouvriers ?

La CGT est le syndicat de tous les salariés. Sur notre site il est ouvert aux hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, salariés ST et sous-traitants. A l’image de la composition du site, on y retrouve dans les mêmes proportions ouvriers, employés, techniciens et ingénieurs.
Chaque syndiqué peut prendre la place qu’il souhaite, selon ses envies et ses disponibilités. Tous les salariés ont leur place dans le syndicat CGT.

 J’ai des responsabilités, le syndicat ce n’est pas pour moi

En position hiérarchique ou non, ingénieurs, techniciens, opérateurs, chefs de projet, cadres experts, commerciaux, …, beaucoup d’entre nous ont des responsabilités, sont très impliqués dans leur travail. Si les mots d’ordres de la direction sont « empowerment », « excellence », « éthique », « responsabilité sociale », la réalité est très différente. Nous subissons les orientations stratégiques de l’entreprise. Trop souvent, la logique purement financière prend le dessus et l’éthique professionnelle est mise à mal par les exigences de rentabilité à court terme. La charge de travail augmente constamment, et les nouvelles formes d’organisation du travail sont à l’origine de la montée rapide des pathologies liées au stress.

Avoir des responsabilités n’empêche pas d’avoir des difficultés professionnelles, voire d’être menacé dans son emploi. De plus en plus de collègues de travail en font l’amère expérience.

 Nous avons toutes et tous besoin d’un syndicat plus fort, pour nous défendre individuellement et collectivement, défendre nos emplois et nos conditions de travail.

PDF - 228.8 ko
Tract pdf