Crolles : Chômage partiel annulé : Bonne nouvelle ! Mais, les salarié-Es ne sont pas des kleenex !

dimanche 2 décembre 2012, par CGT.ST-STE

Après avoir annulé, pendant les vacances de la Toussaint, le chômage partiel tournant sur CR1 et CR2, voilà que la direction vient d’annoncer que la semaine 52 de chômage partiel, jusquelà maintenue sur CR1, est elle aussi annulée.

La CGT se réjouit qu’il n’y ait plus de chômage partiel à Crolles.

Cependant, la CGT tient à réaffirmer ce qu’elle dénonce depuis plusieurs semaines : que le chômage partiel à Crolles n’était pas justifié !
Le plan de charge présenté par la direction était certes en baisse, mais cette baisse n’étant en aucun cas significative pour justifier des mesures de chômage partiel. Rappelons en effet que pour CR1 par exemple, il s’agissait d’une baisse de 100 plaques par semaine sur 5500.
Malgré l’avis négatif des organisations syndicales, la direction, guidée uniquement par des perspectives de réduction de coût afin de dégager toujours plus de marge pour les actionnaires, s’était entêtée à imposer des mesures de chômage partiel.
Or, voilà que la réalité du terrain a rattrapé les choix financiers de la direction : avec des salariéEs en sous-effectif et, de fait, avec la diminution de la production induite par le chômage, les commandes ne pouvaient plus être honorées, mettant ainsi en péril le business de ST avec des clients mécontents qui iraient voir ailleurs…

Mais, au-delà de ce constat d’une mauvaise gestion des affaires de ST, la CGT tient à dénoncer la manière avec laquelle la direction gère les salariéEs sans aucun état d’âme.
Mettre les salariéEs au chômage partiel n’est pas un jeu : les salariéEs se retrouvent alors dans une position où leur emploi en CDI n’est plus sécurisé avec cette peur de se retrouver au chômage, inscrit à pôle emploi parmi les millions de chômeurs ; avec cette peur d’avoir leur rémunération diminuée, pouvant les mettre dans des situations financières difficiles et même insoutenables pour certains.

A CR2, le chômage partiel tournant a été géré de manière inéquitable : les salariéEs n’ont pas chômé le même nombre de jours, créant ainsi un sentiment d’injustice d’autant plus fort.
Depuis presque trois mois, les salariéEs de ST Crolles sont dans une situation d’incertitude, de pression, de stress à cause des mesures annoncées de chômage partiel non justifiées tandis que des dividendes continue d’être versés. C’est inacceptable !

Tout cela pourquoi ? Pour faire des économies sur la masse salariale !
Depuis des mois, les politiques, les patrons et les journalistes (les fameux chiens de garde), nous rebattent les oreilles sur le coût du travail.
Tout d’abord, les politiques feraient mieux de sécuriser les emplois et de légiférer afin de durcir les conditions de mise en place du chômage partiel.
Ensuite, nous devrions avoir tous en tête que ce n’est pas le travail qui coûte cher mais c’est le capital qui coûte cher aux salariéEs : plus des dividendes sont distribués aux actionnaires, plus les conditions de travail se dégradent, plus les salaires stagnent, plus les emplois se fragilisent.

Les pigeons, ce ne sont pas les actionnaires ou les patrons qui se gavent indécemment !
Ce sont les salariéEs qui se font écraser chaque jour un peu plus !
Il est temps que cela change. La peur, il faut qu’elle change de camp !

Si des dividendes astronomiques sont distribués, c’est que le travail crée de la richesse. Et cette richesse doit revenir aux salariéEs. Et cette richesse, les salariéEs doivent la réclamer.

AFIN DE RÉTABLIR UNE ÉQUITÉ, LA CGT DEMANDE À LA DIRECTION
DE PAYER RÉTROACTIVEMENT À 100% LES JOURS CHÔMÉS EFFECTUÉS À CR2

De l’argent, il y en a ! C’est le travail qui doit être rémunéré et non plus le capital !

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