« Mais que veulent-ils ??? »

vendredi 20 novembre 2009, par CGT.ST-STE

Le projet d’accord de départs volontaires exclut les sites du pôle grenoblois en cas de licenciements. Il vise donc Paris, Sophia - Antipolis, Rennes et Le Mans s’il n’y a pas assez de volontaires.

Aujourd’hui, la menace de suppressions d’emploi pèse clairement sur nos épaules.

Les salariés du pôle Grenoblois ont su défendre l’emploi sur leur région. Et les pouvoirs publics ont demandé des créations d’emploi en contrepartie des subventions versées. Cependant, en restreignant cette contrepartie au pôle grenoblois, les autres sites sont fragilisés.

Les efforts programmés par les pouvoirs publics sont conséquents. L’Etat doit donc assurer l’avenir de la micro-électronique sur l’ensemble du territoire, et pas seulement en Isère. Nano 2012 ne doit pas être tout !

Sinon, que deviennent les autres régions avec leurs sous-traitants, leurs écoles, leurs commerces, et tout le tissu socio-économique dépendant des entreprises de micro-électronique ?

Notre industrie a de l’avenir, nos téléphones portables, nos GPS et autres DVD en sont la preuve. Mais cet avenir, nous, ainsi que nos enfants, devons pouvoir y participer dans toute la France.

La direction de ST doit répondre clairement à la question : veut-elle maintenir son activité sur l’ensemble du territoire ? La fermeture de Caen sera-t-elle suivie d’autres ?

  1. le projet d’accord vise clairement Paris, Sophia-Antipolis, Rennes et Le Mans pour des licenciements si les départs volontaires ne suffisent pas,
  2. l’équipe digitale pionnière des circuits pour Ericsson se retrouve hors circuit, ou au mieux « éclatée façon puzzle »,
  3. les équipes vidéo ne savent toujours pas dans quel organigramme elles vont réapparaître
  4. les équipes commerciales se réduisent de jour en jour à peau de chagrin.

ST et sa filiale ST-Ericsson veulent-elle se débarrasser des petits sites ?
Paris est-il condamné ?

Avec le prétexte de la crise et la course aux résultats, la logique de Caen va continuer à s’appliquer.
Allons-nous accepter longtemps cette épée de Damoclès sans réagir ?
Ne rien faire, c’est malheureusement se laisser docilement conduire au peloton d’exécution.

N’attendons pas d’être le dos au mur ! N’espérons pas pouvoir fuir individuellement, c’est le meilleur moyen de se faire tirer comme un lapin.

La Direction de ST doit changer de logique. Et l’Etat doit préserver notre industrie sur l’ensemble du territoire.

Réagissons tous collectivement, au niveau du site pour avoir des garanties sur le maintien de nos emplois et de la cohésion de nos équipes ! Manifestons notre inquiétude et notre mécontentement pour interpeller les pouvoirs publics et la Direction de ST !


Après le CCE,

réunion d’information/débat sur l’état des suppressions d’emploi

Mardi 24 novembre à 13h

au local syndical