La crise économique en cours souligne les effets négatifs de la logique financière et spéculative ! Mais cette même logique est aussi à l’œuvre « chez nous », à ST, par exemple :

• dans le rachat de NXP et Freescale par les fonds LBO, qui ont détruit l’ALLIANCE de Crolles et qui conduisent aujourd’hui au dépeçage de NXP
• dans la mésaventure que ST vient de subir avec le Crédit Suisse
• dans la gestion au quotidien de ST, guidée par l’impératif du résultat trimestriel avec toutes les conséquences absurdes sur notre travail, nos congés, nos emplois etc.
  On ne peut continuer comme ça. Tant au niveau de l’économie en général que chez ST. L’économie de « marché » ça marche pour les petites entreprises. Mais pour les grandes questions – comme le système banquier ou… l’avenir de l’industrie des semi-conducteurs et de ses emplois en Europe etc. – on ne peut laisser les entreprises faire ce qu’elles veulent.
  N’est- il pas « comique » de constater qu’aujourd’hui que c’est l’Etat qui est appelé au secours des banques américaines et européennes ! L’Etat ! Quel constat de faillite pour l’ultra- libéralisme. Mais ce sont les contribuables qui vont payer. A partir du moment où ils payent, n’est il pas logique qu’ils contrôlent ? Pour revenir à ST, il y a certes besoin de beaucoup d’argent pour construire des usines. Mais plutôt que de donner des subventions dont il est difficile de contrôler l’usage exact, ne vaudrait- il pas mieux augmenter la part de l’Etat dans le capital et imposer ensuite une politique industrielle et sociale plus correcte ?